Place Joffre 75007 Paris, jusqu’au 9 janvier 2024
Voilà ce qu’écrit le service de la communication de ce bâtiment qu’on nomme la Grand Palais Ephémère du côté du Champs de Mars par rapport à un photographe qui est exposé encore une semaine : Juergen Teller. « Juergen Teller est internationalement reconnu pour ses portraits francs de célébrités, ses éditoriaux de mode provocateurs et ses campagnes emblématiques pour divers créateurs. Depuis sa montée en notoriété en tant que photographe à Londres au début des années 1990, Teller a également produit d’importantes séries d’œuvres personnelles dans lesquelles il s’interroge lui-même, sa famille, ses racines et son identité. L’exposition i need to live est, à ce jour, la plus importante dédiée à son œuvre. Rassemblant des œuvres personnelles et commandées, des images instantanément reconnaissables et de nouvelles séries de photographies, complémentée par des vidéos et des installations, ce spectacle extraordinaire invite à découvrir le style direct et réaliste par lequel Teller se confronte aux faits marquants de sa vie et célèbre la valeur de l’existence humaine. Adaptée à l’espace impressionnant du Grand Palais Éphémère par le cabinet primé 6a architects, déjà responsable de la construction de l’atelier de Teller à Londres, la scénographie spectaculaire de i need to live offre une expérience visuelle unique, au cours de laquelle les visiteurs pourront découvrir toute la diversité du travail de cet artiste hors du commun. »
Bon, nous y sommes allés, alléché par la pub. Beinh désolé de vous prévenir si tard, de ne pas aller y dépenser vos 15 euros ! Oui dans ce grand espace totalement vide – à tous les niveaux – on a le droit à une soi-disant mise en scène spectaculaire (dixit la com du musée) ! Et alors ? Et bien sur des planches en bois, quelle géniale idée, on présente, un tas de photos, dans tous les sens et la plupart inintéressantes.
Elles présentent ce que peut faire la pub, le snobisme de notre société, c’est-à-dire ce vide sidéral comme expression artistique.
De plus Juergen Teller, terriblement allemand dans son approche artistique, a un vrai problème à sujet de sa queue et de son anus (une vision de son impuissance créatrice et sexuelle ?) et qu’il adore mettre en scène, comme une sorte de provocation post-adolescente – le voir chier dans la neige avec un acteur connu est d’une désolante pauvreté artistique – tout cela est tellement has been comme on dit dans le milieu pubard, face à ce que l’on osait faire dans les années soixante-dix et ce que propose aujourd’hui internet – Voilà une exposition consternante.
L’hypocrisie artistique va jusqu’à changer la photo du photographe à poil avec des ballons pour l’affiche et les réseaux sociaux ; il cache sa petite bite avec un maillot, comme l’on faisait avec les sculptures et les feuilles de vignes.
Ah, la provoc pour lui c’est de faire poser nues deux femmes qui ont eu leur quart d’heure de célébrité, devant Mona Lisa (elle en a vu d’autres la bonne dame). Tout cela est affligeant et démontre une fois encore la vacuité de la publicité… elle fait vraiment chier ! Ce qui en résulte en visitant cette exposition c’est que la pub montre son vrai visage: mensongé. Juergen Teller est surtout à éviter !