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« GALERIE DES GOBELINS » : LES ALIÉNÉS DU MOBILIER NATIONAL, LE RETOUR !

42 Av. des Gobelins, 75013 Paris

jusqu’au 7 janvier 2024

Un vent de folie souffle dans le garde meuble de la République ! Il reste quelque jour à peine pour découvrir cette exposition exceptionnelle et gratuite !

Les Aliénés du Mobilier national, le retour est l’occasion de découvrir 53 œuvres inédites, métamorphosées par 39 créateurs Artistes-aliénés contemporains : Alexandre Jeanson ; Anne-Cécile Lopez ; Anne-Marie Thieffry ; Atelier de Brimbois ; Atelier Déambulons ; Audrey Ludwig (Weston) ; Aurélie Mathigot ; Caroline Besse ; Cedric Matet et Jane Kleis ; Céline Bachelot ; Céline Camilleri ; Christian Ghion ; Claire Salin ; Coralie Laverdet ; Eric Gizard ; Franceleine de Bellefontaine ; Franck Evennou ; Frédérique Morrel ; Fullmano ; Hall Haus ; Héléna Guy Lhomme ; Josépha de Vautibault ; Lilian Daubisse ; Lise Rathonie ; Marie Berthouloux (studio Ekceli) ; Mattia Bonetti ; MG (Guillaume Maréchal) ; Nathalie Elemento ; Nathanael Le Berre ; Nicolas Aubagnac ; Nicolas Buffe ; Olivier Morel ; Philippe Queffurus ; Pierre Yermia ; PIMAX ; Sara Favriau ; Thierry Payet ; Valentine Huygues Despointes ; Valérie Colas des Francs.

Cette exposition a pu être organisée grâce au Ministère de la Culture, JM Weston, The New York Times, Le Figaro, Elle Décoration, Beaux-Arts Magazine, Le Bonbon, Intramuros.

Aliéné est un terme qui apparait dès le XIIIème siècle. Il vient du latin alienare qui signifie rendre autre, mais aussi vendre et détacher. Le terme mérite ces quelques précisions étymologiques puisqu’il est devenu synonyme de folie lorsqu’il s’agit d’êtres humains et qu’il conserve son sens premier lorsqu’il s’agit d’objet mobilier.

Depuis le XVIème siècle le Garde-Meuble de la Couronne, devenu Mobilier national doit régulièrement aliéner de ses collections la part de mobilier dénuée d’usage et ne présentant ni intérêt historique ni intérêt artistique.

Depuis le XVIIème siècle, le Mobilier national est un haut lieu de patrimoine et de création contemporaine. Pour répondre à ses missions, l’institution s’est toujours délestée, après avis d’un comité scientifique, de meubles stockés, inutilisés depuis longtemps et qui ont perdu leur caractère patrimonial.

Ces pièces, jusqu’alors inaliénables, deviennent aliénées.

Elles peuvent alors être détruites, vendues ou même réutilisées pour récupérer les matériaux dont elles sont composées.

Pour la deuxième promotion des Aliénés, ce sont ainsi trente-neuf créateurs contemporains qui ont eu carte blanche pour réinterpréter, selon leur sensibilité, ce mobilier ancien et de peu de valeur patrimoniale afin qu’il puisse réintégrer les collections du Mobilier national.

L’exposition vise également à faire redécouvrir la part de modernité des lignes de ce mobilier et à rouvrir aux plasticiens les champs du décoratif, de la pièce unique et de l’œuvre d’art usuelle.

L’institution attire également l’attention sur le manque de considération pour les matériaux anciens de ces meubles à forte valeur écoresponsable, en évitant par la même occasion de créer un nouvel objet et ainsi économiser l’énergie et les matières premières inhérentes à tout processus de fabrication.

Derrière ce titre équivoque Les Aliénés se dissimule un programme de valorisation des collections de l’ancien Garde meuble royal, en prise avec les réflexions sociétales et environnementales de notre époque.

Une démarche vertueuse et volontariste. Courrez-y, c’est fantastique, hallucinant, magique, intemporel ! Et que dire des tapisseries qui ornent les murs dessinées par des artistes de réputé mondiale !

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