17 rue de l’Arcade 75008 Paris
Mercredi 19 avril 2023, 20h
Robert Schumann :
Widmung op.25/1
Die Lotosblume op25/7
Dein Angesicht op.127/2
Clara Schumann :
Op.13 n°1,2,3
Johannes Brahms :
Der Tod, das ist die kühle Nacht op.96/1
An die Nachtigall op.46/4
O wüsst ich doch den Weg zurück op.63/8
Gestillte Sehnsucht op.91/1
Immer leiser wird mein Schlummer op.105/2
Vergebliches Ständchen op.84/4
Von ewiger Liebe op.43/1
Geistliches Wiegenlied op.91/2
Wiegenlied op.49/4
Alice Ferrière, mezzo-soprano
Nicolas Toyez, piano
Pierre-Henri Xuereb, alto
Bon pour le lancement de son disque Clara Notre Étoile, Hommage à Clara Schumann chez Caravelle (VEL 1680), c’est dans l’intimité d’un petit salon de l’hôtel Bedford qu’elle nous avait conviés pour entendre des extraits. Comme cela devait se faire à l’époque, elle a chanté des lieder des Schumann et de Brahms. Clara était donc entourée par deux hommes qui ont été très présents dans sa vie, son mari et son amoureux (amant ?). C’est dans la musique que l’on peut deviner l’amour que se portaient Clara et Robert et dans les lieder de Brahms qu’on peut deviner l’amour qu’il avait pour cette jeune veuve à la trentaine passée. Alice Ferrière, belle insulaire de la Réunion, est venue très tard à l’art lyrique. C’est avec José Van Dam, Sophie Koch puis en ce moment avec Anna-Maria Panzarella qu’elle a perfectionnés son chant. Au cours de ce récital on a pu entendre une voix large, flexible, pleine de ressource, qu’elle sait distiller selon les lieder qu’elle interprétait ; oui elle a interprété ses poèmes mis en musique et selon les thèmes, elle les a mis en situation vocalement. Elle a la puissance et une largesse vocale assez étonnante. Elle était accompagnée par les deux artistes qui sont avec elle dans le disque. Les deux berceuses de Brahms, en trio, étaient de toute beauté. Tout le romantisme de cette époque était bien présent dans ce salon qui était totalement plein et où les invités lui ont fait une belle ovation méritée. Après ce concert, on n’avait qu’une envie, écouter son album. L’enregistrement donne une autre dimension à ses lieder, mais le direct est souvent différent et on espère qu’elle sera bientôt sur des scènes et dans des opéras, elle a la voix pour cela. Merci chère Alice pour cette merveille d’album…Ah facile…Beinh, elle ne vient pas d’un pays, elle vient d’une île et pas de la Grande Bretagne !
