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«  JAZZ MESSENGERS 11 » : SONNY ROLLINS – FREEDOM SUITE

SONNY ROLLINS

©DR

Sonny Rollins, né Theodore Walter Rollins est né le 7 septembre 1930 à New York. C’est un saxophoniste ténor et compositeur. Il est largement reconnu comme l’un des musiciens de jazz les plus importants et influents de l’ère post-bebop. Sa longue et prolifique carrière au saxophone ténor commence vers l’âge de 16 ans. Certaines de ses compositions comme St Thomas, Oléo, Doxy, Airegin sont devenus des standards de jazz. Ses soixante-cinq ans de carrière lui donnent aujourd’hui le statut de dernier géant en activité. Improvisateur, croisant les genres, poussant à leurs limites le son et le phrasé, Sonny Rollins incarne l’esprit de quête inlassable du jazz. Toujours présent, il a enregistré avec tous les grands jazzmen (Miles Davis, John Coltrane, Art Blakey, Clifford Brown, John Lewis, Freddie Hubbard, Elvin Jones, Coleman Hawkins, Barney Kessel, …). Il enregistra près de 80 albums ! Il est reconnu pour la longévité et la qualité de sa carrière, rarement égalées dans le monde du jazz ou dans d’autres genres. Ses sensibilités mélodiques, son style de jeu et les solos ont aussi influencé plusieurs générations de musiciens.. Sonny Rollins est récompensé au Down Beat Jazz hall of fame en 1973.

FREEDOM SUITE

En 1958, (il a 28 ans), Sonny Rollins enregistre avec Oscar Pettiford à la contrebasse et Max Roach à la batterie un album qui fait date : Freedom Suite chez Riverside . Cette composition révèle une forme de protestation comme l’indiquent ses notes sur la pochette originale : « L’Amérique est profondément enracinée dans la culture Negro : ses expressions, son humour, sa musique. Comme ironique est le Negro, qui plus que quelqu’un d’autre peut revendiquer la culture de l’Amérique comme la sienne, est en train d’être persécuté et réprimé; le Negro qui a enrichi les sciences humaines dans leur existence même, est récompensé par un manque d’humanité. ». Le morceau éponyme est une improvisation quasi-collective de 19 minutes, faite en grande partie d’échanges libres entre les trois musiciens. L’album n’est pas entièrement politique – la seconde face est essentiellement constituée de standards de jazz. La version 33 tours fut peu de temps disponible dans sa forme originale puisque Riverside Records fit une nouvelle édition de cet album sous un autre nom, Shadow Waltz. Cet album est un des plus créatifs de Rollins.

©DR

 

ITV d’Orrin Keepnews, un des plus fameux producteurs de jazz, (Bill Evans, Wes Montgomery, Cannonball Adderley , Thelonious Monk…) qui a produit en 1958 Freedom Suite de Rollins.

 

 

Bonus: Sonny Rollins en 1959

7 mars 1959 à Laren, Hollande: Weaver of Dreams (Saxophone : Sonny Rollins, Bass :Henry Grimes, Drums :Pete La Roca – 4 Mars, 1959 au Södra Teatern de Stockholm : It Don’t Mean a Thing (If It Ain’t Got that Swing) – Paul’s Pal – Love Letters (Saxophone : Sonny Rollins, Bass : Henry Grimes, Drums : Joe Harris)

 

 

 

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