51 Rue de Bercy, 75012, Paris
jusqu’au 31 juillet 2022
40 ans après sa mort, Romy Schneider (23 septembre 1938-29 mai 1982) est toujours aussi aimée et populaire vu la fréquentation (très féminine).
Sa carrière a débuté en Allemagne et s’est poursuivie en France où elle est devenue une star française avec des films qui ont marqué l’histoire du cinéma français d’une certaine époque.
Comme pour la plupart des actrices, étoiles de l’écran, il y a des parts d’ombre et de lumière.
On peut au cours du parcours chronologique très bien mis en scène – Clémentine Deroudille, commissaire – à travers ses rôles, ses textes, ses interviews à la radio et à la télévision, son journal intime, les coulisses des films, se rendre compte que la vie de Romy n’a été, depuis ses débuts auprès de sa mère, puis auprès de ses amants, ses maris, qu’une suite d’échecs, de drames.
C’est une longue histoire de névroses.
Toute sa vie elle a pensé n’être que Sissi et a cherché à se dédouaner de sa jeunesse avec sa mère et son beau-père Hans-Herbert Blatzheim, proche du régime nazi et plus…
Une belle exposition à contempler et qui permet peut-être de cerner cette femme, qui derrière sa beauté éblouissante n’a cessé de s’interroger sur sa légitimité d’être une des grandes actrices d’une France Giscardienne, aux normes NF, telle que l’a filmée Sautet.