Auditorium de RadioFrance, 116 avenue du Président Kennedy, 75016 Paris
Jeudi 22 février 2024, 20h
Georg Friedrich Haendel : Rinaldo HWV 7a Acte III – “Bel piacere e godere” (Almirena) – Alcina HWV 34 Acte III – “Credete al mio dolor” (Morgana)
Riccardo Primo HWV 23 Acte III – « Il volo cosi Fido » (Costanza) – Giulio Cesare in Egitto HWV 17 Acte III – “Piangerò la sorte mia” (Cleopatra) Theodora HWV 68 Act II – “With darkness deep” (Theodora) – Theodora HWV 68 Acte II – Largo – Alexander Balus HWV 65 Acte III (Cleopatra) : O take me from this hateful night, Calm thou my soul, Convey me to some peaceful shore
William Babelle : Concerto II Op. 3 pour sixth flute (ré majeur)
Pier Giuseppe Sandoni: Cantata III : Ciacona Sei bella e m’inamori, Aria Con volto lusinghiero – [Cantate da Camera dedicate a Sua Eccellenza la Sigra Contessa di Pembroke, London]
Giuseppe Sammartini : Concerto a piu Istromenti per la Fluta (fa majeur)
Sandrine Piau , soprano
Sébastien Marq, flûte à bec
Ensemble la Rêveuse,
Florence Boltron, viole de gambe et Benjamin Perrot, théorbe, guitare, direction artistique
La soprano Sandrine Piaua chanté les fées, les reines, les martyres, les magiciennes, les grandes amoureuses chez Haendel et avec quel talent. En cette soirée accompagnée par l’orchestre baroque, l’Ensemble La Rêveuse elle a été magnifique, magique, ensorcelante bouleversante face à un public conquis de l’auditorium de Radio France. Son timbre, son énergie est toujours là depuis tant d’ années, depuis qu’harpiste elle a fait ses classes chez William Christie … Chez Haendel elle s’y sent bien et nous a fait partager sa passion pour ce compositeur – ce n’est pas le seul compositeur qu’elle interprète, son répertoire est très large –
Mais elle n’était pas seule sur scène, l’Ensemble la Rêveuse était bien présent pour la soutenir dans ce récital et surtout a interprété des compositeurs pas connus comme Sammartini, Babell avec en soliste, à la flûte, au picolo, l’extraordinaire interprété Sébastien Marq. Bien sûr en bis on a eu le droit au tube Lascia ch’io pianga de Rinaldo, on allait pas se plaindre d’être ému ! Nous étions à Paris sous la pluie en plein XVIIIème siècle londonien, ce siècle d’or de la musique baroque. Une très belle soirée, merci Sandrine !
Pour s’en souvenir on peut écouter son disque Haendel :
