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« MAX LINDER » : PIFFF 2021 – N°2

24 Bd Poissonnière, 75009 Paris

dimanche 3 novembre 2021

La suite du Festival ces deux derniers jours (vendredi et samedi) ce n’était qu’une montée d’adrénaline jusqu’au climax ! Des courts des longs ont revisité, avec originalité, tous les thèmes classiques du genre : vampire, mort-vivant, loup-garou, zombie.

Les courts-métrages français étaient dans l’ensemble acceptable mais un, à notre avis, était au-dessus du lot tant par le fond que par la forme, celui d’une jeune réalisatrice Marie Heyse. Elle a fait des études de cinéma à la fac et adore les films de genre. Le Varou, son court, est d’après une légende du bocage normand, une histoire de loup garou, une histoire de réincarnation. Son court est interprété par deux acteurs formidables : Coralie Russier et Paul Delbreil. Marie Heyse a du talent, on est sûr qu’elle va aller loin. On a aussi apprécié Les Champs Magnétiques de Romain Daudet-Jahan, sorte de rencontre de troisième type et beaucoup rit à 4000 litres un vrai court, 5 minutes, de Anne Brandy et Thomas Robineau. La relève du cinéma de genre est peut-être assurée. Du côté des courts internationaux on est resté sur notre faim, on a revu l’hilarant Cuckoo du Holandais Jörgen Scholtens qu’on avait apprécié à L’Étrange Festival et c’est un autre Hollandais qui nous a fait beaucoup rire, Jan van Gorhum avec son Shiny New World, une histoire de nettoyeur un peu spécial. Les longs nouveaux c’est samedi qu’ils nous ont impressionnés.

Comrade Drakulich du jeune et talentueux Hongrois Márk Bodzár est une métaphore sur vampire et système communiste du temps de la domination de Brejnev (trouver l’immortalité pour le dictateur tel est le sujet !). Le film est un petit bijou de réalisation, de reconstitution d’une époque, avec une photo exceptionnelle. La manière dont est traité le sujet nous fait aujourd’hui sourire, mais il est d’une violence psychologique terrifiante. C’est un vrai film d’horreur sans en avoir l’air. Márk Bodzár a du talent à revendre, son film mériterait une vraie distribution dans un circuit classique.

Avec Bull de l’Anglais Paul Andrew Williams, une histoire de vengeance d’un personnage qui revient de l’enfer, là ça saigne, le couteau vengeur larde les corps de salopards(es) dans des petites villes anglaises sinistres.  Le sang coule sur l’écran, c’est un film terrifiant réalisé de main de maître.

Le film australien, Wyrmwood Apocalypse, lui ne cache pas ses origines. C’est du pur Mad Max chez les zombies écrit et réalisé sous acide, sous LSD, sous amphés par Kiah Roache-Turner! On en sort anéanti, sous le choc des images, de la réalisation, des sons, de la musique. Après Wyrmwood :Apocalypse, la suite de Wyrmwood : Road of the Dead, on avoue ne pas avoir eu le courage de faire la nuit du fantastique pour être plus frais aujourd’hui pour attaquer la suite du Festival avec encore et encore de bonnes surprises et des frayeurs.  Á suivre donc et… Que la peur soit avec VOUS !

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