UA-159350346-1

« MUSÉE FABRE » : LE VOYAGE EN ITALIE DE LOUIS GAUFFIER (1762-1801)

39 Bd Bonne Nouvelle, 34000 Montpellier

jusqu’au 4 septembre 2022

Montpellier est une ville dont la culture a toujours très présente et le musée Fabre un des plus beaux musées de France – on en parle souvent sur le site – et offre souvent des expositions d’exception. Cette dernière a été organisée en collaboration avec le musée Sainte-Croix de Poitiers où elle sera présentée du 14 octobre 2022 au 12 février 2023.

Qui se souvient de Louis Gauffier, ce peintre de la fin de XVIIIème siècle qui est né à Poitier en 1762, qui a fait de l’Italie sa terre d’élection et où il y est mort de tuberculose à l’âge de 39 ans, (1801), à Florence, deux mois après le décès de sa femme atteinte du même mal, laissant derrière eux deux jeunes enfants.

C’est à Rome, puis à Florence, que Louis Gauffier et François-Xavier Fabre devinrent camarade.

Le soin avec lequel Fabre recueilli des œuvres de son ami après son décès précoce explique aujourd’hui cette très belle représentation.

L’exposition montre à travers des sections chronologiques et thématiques l’évolution de la carrière de Gauffier.

Cette rétrospective met également l’artiste en perspective avec ses contemporains, qu’il s’agisse de ses camarades français, Drouais, Gagneraux et surtout Fabre, mais également avec le contexte artistique italien profondément marqué par des peintres issus de toute l’Europe et dans lequel s’inscrit Gauffier, notamment dans ses portraits et ses paysages.

Lauréat du grand prix de l’Académie à l’âge de vingt-deux ans, Louis Gauffier arrive à Rome en 1784 et s’établit définitivement en Italie.

Témoin de l’univers passionnant de la fin de l’Ancien Régime aux débuts de la Révolution jusqu’aux campagnes du général Bonaparte, Gauffier traverse une époque de transformations radicales influant sur sa vie et son art.

D’abord peintre d’histoire à Rome, il propose des compositions marquées par le goût néoclassique où se lit sa fascination pour les découvertes archéologiques de son temps.

À Florence, il devient le portraitiste des voyageurs de toute l’Europe.

En inscrivant ses modèles dans des paysages mêlant les monuments de la capitale toscane et les beautés de la nature, il développe une formule qui associe intimité, charme et décontraction.

Il pratique la peinture en plein air, étudie les arbres et les rochers, l’atmosphère et la lumière, qu’il transpose dans des paysages annonciateurs des inventions du XIX e siècle.

C’est à une véritable découverte de l’Italie du Grand Tour que le visiteur sera convié.

Articles similaires

Laisser un commentaire