10 Bd Montmartre, 75009 Paris
lundi 15 mai 2023 20h30
Philippe Maillard Productions font de temps en temps des concerts dans ce bel écrin qu’est la salle de concert du musée Grévin. Nous sommes reçus à l’entrée par des doubles en cire d’acteurs comiques (Poelvoorde, Merad, Dubosc, Mathy, Benini ) et donc on s’attend à avoir sur scène pour ce concert La Suave Melodia, des musiciens qui ont la joie de jouer des œuvres pour la plupart pleines du soleil d’Italie. Et bien non, ce qui était paradoxal, nous avions l’impression qu’ils étaient obligés d’assumer leur contrat ! L’ambiance était très étrange, lugubre, et le public important, la salle était pleine, n’osait pas applaudir, nous avions l’impression de déranger. Manifester son plaisir était impossible car Bruno Cocst enchaînait les compositions comme si Ortiz, Gesualdo, Falconieri, Strozzi, Scarlatti, Supriano, Bononcini, Alborea, Vivaldi, Lanzetti, avaient écrit une seule et même partition ! Nous avons entendu une œuvre de plus d’une heure de musiques du XVIIIème siècle. Cocset avant de commencer le récital avait annoncé qu’ils avaient perdu un ami important, un musicien de leur connaissance, nous étions tristes pour eux, mais ils avaient oublié que le Show Must Go On, est le credo des artistes !
Alors dans cette ambiance funèbre, nous avons écouté Bruno Cocset, violoncelle, viole et direction, Emmanuel Myron, violoncelle, Richard Myron, contrebasse, Maude Gratton, orgue, Bertrand Cuiller, clavecin qui ont magnifiquement interprété des Sonate per violoncello e basso, de Toccate per organo, des Canzone, une sinfonia (c’est ce qui était écrit sur le programme)…mais il était très compliqué de savoir où en étaient Les Basses Réunies !…Ces compositions du baroque italien mettaient en valeur le talent assez impressionnant de Cocset et paraissaient très compliquées à jouer. Le public a applaudi chaleureusement les musiciens qui ont offert deux superbes bis, mais de qui ? On ne le sera jamais ! Oui on quitta sur la pointe des pieds la salle en passant devant Poelvoorde, Merad, Dubosc, Mathy, Benini, hilares..Eh oui ils avaient préparé une drôle de blague…
Euh Richard Myron a quand même esquissé un sourire lorsqu’ils ont salué…rapidement…
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