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« NORA ORLANDI 1933-2025 » : LA FEMME WESTERN !

©DR

Lorsque l’on parle de musique de westerns italiens on pense surtout à Morricone (les films de Leone), Piccioni (Sartana), Bacalov (Django) Trovaioli ((I lunghi giorni della vendetta), Nicolai (100.000 dollari per Ringo), Ortolani (I giorni dell’ira), Franco Micalizzi (Lo chiamavano Trinità).. mais on n’oublie souvent de citer qu’à l’époque, pendant ces années des westerns spaghetti, il y avait une jeune compositrice du nom de Nora Orlandi ! Elle vient de décéder le 1er janvier 2025 !

Pourtant en 1966 elle avait remporté le Prix de la critique pour la meilleure bande originale de western pour Johnny Yuma, un film de Romolo Guerrieri avec Mark Damon.

Pour le même réalisateur elle avait composé 10 000 dollari per un Massacro

Elle est née le 28 juin 1933 à Voghera en Lombardie. Compositrice, pianiste, elle était connue en tant que chanteuse entre 1964 et 1983. Un de ses tubes étaient Dies Irae, utilisé en 1971 dans le film L’Étrange Vice de Madame Wardh de Sergio Martino et réutilisé en 2004 dans Kill Bill volume 2 de Quentin Tarantino.

 Elle a fait ses études musicales, encouragée par sa mère chanteuse d’opéra, à Gênes, puis est entrée dans l’orchestre de la Rai comme violoniste. Douée comme chanteuse, fin 1952, elle crée son premier groupe de chant, qu’elle baptise Quartetto 2 + 2. Le groupe se produit en direct à la radio et à la télévision, et participe à des enregistrements de plusieurs chanteurs.

Pendant ce temps, Nora Orlandi continue son activité en solo, enregistrant plusieurs singles et compose dans les années 1960 et 1970 quatorze bandes originales de films. Pour revenir aux westerns elle a composé pour Jaime Jesus Balcazar La lunga notte di Tombstone (1967), pour Giovanni Fago Per 100.000 dollari t’ammazzo (1967), pour Ricardo Freda La morte non conta i dollari (1967), pour Alfonso Balcázar Clint il solitario (1968), pour Rafael Romero Marchent La preda e l’avvoltoio (1972),

ensuite elle composera des gialli comme la plupart des compositeurs comme le fit Morricone. Ses musiques sont très mélodiques avec bien sûr les codes des westerns de l’époque, on les trouve en album ou sur les supports digitaux ! Voilà une femme compositrice oubliée par …les féministes…mais les westerns sont pour les mâles !

 

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