94 blvd Blanqui, 75013 Paris
25 janvier 2025, 18h
Cette deuxième journée du festival avec Joyce Tang, en invité d’honneur, a débuté avec un tout jeune pianiste de 10 ans, Oscar Rongxuan Ying qui est lauréat des concours Prodige Art et Pianissima des Hauts de France . Il a interprété avec beaucoup de sérieux et de virtuosité l’Étude op.25 en la mineur de Frédéric Chopin et le second mouvement, Presto agitato de la Sonate n°14 en do mineur op. 27 de Beethoven. Il est une exception par rapport au terme du festival musiciennes à Paris 13, mais comme cette deuxième année c’est l’Asie qui en est le thème, alors…un petit chinois…
La pièce de Joyce Wai-Chung Tang, deuxième composition de ce festival, est une sorte de sonate pour ehru et piano – Deep into the stillness pour ehru et piano – . Le ehru est un instrument traditionnel chinois, à cordes frottées (2 cordes) de type vièle. Il serait apparu en Chine au XVIIIème siècle et pour les parisiens dans les couloirs du métro ! Mais grâce au talent de la violoniste Yuri Kuroda elle en a fait une transcription. Dommage car la sonorité du ehru est si particulière que la couleur du violon, ne donne pas la même sensation. Cette sonate est superbe et magnifique jouée par Kuroda. La compositrice très humblement tourna les pages de sa partition piano qu’ interprétait Lydia Jardon. Lydia est la cheville ouvrière du festival (voir l’article sur le site du 24 janvier).
Elle est aussi une magnifique pianiste qui a fait le tour du monde et a enregistré de nombreux compositeurs dont les 24 préludes op.28 de Frédéric Chopin qu’elle a interprétés de manière très personnelle et passionnante.
Après la sonate de Joyce Tang elle a terminé le concert avec deux œuvres d’Enrique Granados Complainte ou la jeune fille et le rossignol et Compliments galants, qu’elle a aussi enregistrées. Ce dimanche 26 janvier à 16 heure, au même endroit, on entendra une autre œuvre de Joyce Tang ainsi que des compositions d’Agathe Backer-Grondahl. On aime Tang ! À suivre donc.
