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« SALLE COLONNE » : RAPHAËL NOVARINA

94 Boulevard Auguste-Blanqui dans le 13ᵉ

concert du 25 juin 2022

Raphaël Novarina pour mieux faire connaître, entendre sa musique, s’est offert une des plus célèbres salles de musique à Paris, la salle Colonne. Elle porte le nom du fondateur de l’Orchestre, Édouard Colonne (1838 – 1910). C’est le trio Nafis Umerkulova qui a interprété :

Au piano :

Pensées Nocturnes n°1

Vers le feu

Prélude (solo Piano XII)

Suite d’Enac, Nous n’allons plus nous revoir (Balladen°2)

Lago di Garda

Hiterland

En duo (piano, violon) :

Notre envol

En duo (piano, violoncelle)

Lago di Lugano

En duo (violon, violoncelle)

L’insupportable Candice

En trio (piano, violon, violoncelle)

Architecture,

Novembre

Le trio est composé de Nafis Umerkulova, pianiste Ouszbek, Maria Fiore Mazzarini, violoniste italienne, Frédérique Legrand, violoncelliste française. Ces trois artistes font leur carrière en Grande Bretagne. Novarina par le biais de YouTube a découvert Nafis Umerkulova et lui a demandé d’interpréter sa musique ce qu’elle a fait. Compositeur autodidacte il est dans ce courant dit continuité classique, musique tonale, à l’inverse des compositeurs de musiques contemporaines ( sérielle, concrète, spectrale…).  Ses compositions flirtent avec le minimaliste dans la veine d’un Jérôme Ducros, Ludovico Einaudi et dans certaines œuvres avec des compositions de Max Richter. En tant qu’architecte, son métier de base – la famille a une grande lignée d’architectes dont le célèbre Maurice – ses opus sont très construits, les influences et c’est normal au stade où il est, se font sentir surtout dans ses compositions pour piano.

Musiques mélodieuses, un de ses très proches les trouve très érotiques, d’autres très angoissantes… Chacun peut y entendre ce qu’il ressent et c’est une des qualités de ces compositions. Ensuite on se retrouve face l’éternelle problématique de la création artistique : doit-on peindre comme au XIXème avant les impressionnistes, le langage abstrait, doit-on composer comme avant l’arrivé de l’école de Vienne, Boulez, l’Ircam, Murail, Dufourt, vaste programme. Hier soir nous avons écouté sans prendre parti, et nous avons proposé pour en parler plus longuement à Raphaël Novarina de faire un entretien. Alors nous attendrons qu’il nous contacte pour en savoir un peu plus sur ses intentions artistiques…Le concert s’est terminé autour d’un verre, le Saint-Emilion était de grande qualité !

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