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« VIVA L’OPÉRA » : LE CLASSIQUE 7 – WOLFGANG AMADEUS MOZART (3)

Wolfgang Amadeus MOZART (1756-1791) (3)

 1774, Louis XV vient de mourir, Marie-Antoinette devient reine de France, Iphigénie en Aulide de Gluck est représenté à Paris, Goethe publie Les Souffrance du Jeune Werther, et Mozart commence la composition de La Finta Giardiniera commandée par l’Opéra de Munich. Le livret en italien est attribué à Giuseppe Petrosellini. L’histoire est assez compliquée. La création a lieu à Munich en 1775, Mozart a 19 ans.

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L’action se passe au XVIIIème siècle, dans la propriété du podestat de Lagonero, Don Anchise. Le comte Belfiore amant de la marquise Violante Onesti l’a poignardée lors d’un accès de jalousie. La croyant morte, il s’est fiancé avec Arminda. Violante qui a survécu part à la recherche de Belfiore accompagnée de son serviteur Roberto. Violante se fait engager sous le nom de Sandrina comme jardinière de Don Anchise, l’oncle d’Arminda. Roberto se déguise aussi en jardinier sous le nom de Nardo. Don Anchise a une servante Serpetta qu’il aime, mais il préfère maintenant Sandrina. Serpetta en est fâchée et repousse Nardo. Ramiro, ancien fiancé d’Arminda, est aussi fâché. Sandrina se fait reconnaître par Belfiore qui se jette à ses pieds. Tout est bien, mais coup de théâtre : Violante nie son identité. Ils deviennent tous fous. Après une série de délires, l’opéra s’achève par trois mariages Belfiore et Violante, Ramiro et Arminda, Roberto et Serpetta. Seul le podestat reste seul.

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 C’est dans le magnifique théâtre de Drottninghom (Suède) qu’a été donnée cette représentation en 2009. Don Anchise, Podestà di Lagonero: Stuart Kale, La Marchesa Violante / Sandrina: Britt-Marie Aruhn, Il Contino Belfiore: Richard Croft, Arminda: Eva Pilat, Il Cavalier Ramiro: Annika Skoglund, Serpetta: Ann Christine Biel , Roberto / Nardo: Petteri Salomaa, le Chœur et Orchestre du Théâtre de la cour de Drottningholm dirigé par Arnold Östman, mise en scène de Göran Järvefelt .

 

 En 1780, La mort de Marie-Thérèse d’Autriche surprend Mozart à Munich pendant qu’il prépare Idomeneo. Un an avant il a composé pour la Cathédrale de Salzbourg la Messe du Couronnement et la Symphonie Concertante pour violon et alto K364. En 1781 à Munich création d’Idomeneo re di Creta, une commande pour la cour.

Mozart et son librettiste Giambattista Varesco se sont en grande partie inspirés de l’œuvre du même nom du compositeur français André Campra, publié en 1712. À l’automne 1780 Karl Theodor de Bavière réalise une promesse qu’il avait faite à Mozart de lui commander un opéra en 1777 pour le carnaval de Munich. C’est la princesse-électrice de Bavière qui choisit elle-même le livret, car elle avait lu la vieille tragédie d’Idoménée d’Antoine Danchet. Mozart donne sa démission à la cour de Salzbourg et il est jeté dehors par un coup de pied au cul du comte Arço !

La princesse troyenne Ilia, fille du roi Priam, est captive en Crète. Elle éprouve un conflit entre la haine pour ceux qui ont tué son père et l’amour qu’elle porte au Crétois Idamante. Elle pense avoir une rivale en la personne d’Électre, réfugiée en Crète. Arbace le confident du roi Idoménée, annonce une fausse nouvelle : Idoménée, dont on attend le retour, aurait péri en mer. En pleine tempête, Idoménée fait à Neptune le vœu de sacrifier la première personne rencontrée sur le rivage, s’il gardait la vie sauve. De retour sur la terre ferme il réalise que c’est son propre fils Idamante qui est la première personne qu’il rencontre. Idoménée confie le secret de son serment à Arbace qui lui conseille d’éloigner Idamante de Crète. Idoménée décide d’envoyer son fils raccompagner Électre dans sa patrie, Argos, loin de la vengeance de Neptune. Électre est très enthousiaste quant à la décision d’Idoménée. devinant qu’elle obtiendra pour elle seule l’amour d’Idamante. Tandis qu’Idamante et Électre sont à bord, Neptune envoie sur eux une tempête horrible. Le peuple croit qu’il s’agit là surtout d’une vengeance pour un crime commis sur l’île. Idoménée admet alors qu’il est un homme coupable et s’offre lui-même en sacrifice. Un monstre terrifiant émerge des flots. Idamante annonce les ravages faits par le monstre et sa détermination à le combattre pour le détruire. Celui-ci demande à Idamante de quitter la Crète. Le Grand Prêtre montre à Idoménée l’état calamiteux de la situation causée par le monstre et lui dit que des milliers d’hommes de son peuple ont été tués. Le Roi, pressé par le Grand Prêtre de dire la vérité, révèle que pour obtenir la satisfaction de Neptune, il devra lui-même sacrifier son propre fils Idamante. On se rassemble dans le temple du dieu pour assister au sacrifice. Arbace annonce qu’Idamante est victorieux contre le monstre. Mais celui-ci connaît le vœu prononcé par son père et vient s’offrir en victime. Ilia supplie qu’on la sacrifie à la place d’Idamante. Un oracle de Neptune indique le moyen d’expier le crime et d’accomplir le vœu : Idoménée renoncera à son trône en faveur de son fils. Ilia sera son épouse. Seule Électre s’en va mettre fin à ses jours. Idoménée proclame l’accession au trône d’Idamante. Le peuple se joint à lui pour invoquer les dieux de l’Amour en faveur d’un esprit de Paix.

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La représentation choisie est celle à Vienne en 2013. Le Freiburger Barockorchester est sous la direction de René Jacobs, mise en scène de Damiano Michieletto. Richard Croft : Idomeneo, Gaëlle Arquez : Idamante, Sophie Karthäuser : Ilia, Marlis Petersen :Elettra, Julien Behr : Arbace, Mirko Guadagnini : Gran Sacerdote di Nettuno.

 

Bonus: Idomeneo : Michael Spyres : Fuor del Mar – Un must !

 

 

 

 

 

 

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