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« VIVA L’OPÉRA » : LE ROMANTISME 1 – LUDWIG VAN BEETHOVEN

 

LUDWIG VAN BEETHOVEN ( 1770-1827)

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FIDELIO (1804) op.72

1804, Napoléon est couronné empereur, Beethoven crée son triple concerto pour violon, violoncelle et piano ainsi que sa troisième symphonie Eroica. Beethoven se place dans les rangs des admirateurs de Bonaparte. Il voit en ce héros français un homme qui comme lui, par son seul talent, est monté dans la société, et qui comme lui est épris de liberté et veut l’apporter aux peuples. Sa symphonie était dédiée à Napoléon mais lorsqu’il apprend qu’il s’est fait sacré empereur, elle est simplement dédiée à un grand homme !

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Fidelio, op. 72, est l’unique opéra de Beethoven, sur un livret de Joseph Sonnleithner. C’est du singspiel, l’ouvrage comporte des dialogues parlés en allemand. La première est le 20 novembre 1805. C’est un échec, l’œuvre est retiré après trois représentations. Le succès ne viendra qu’en 1814 après la troisième recomposition avec un nouveau librettiste Friedrich Treitschke.

Joseph Sonnleithner

Ses principaux thèmes sont la dénonciation de l’arbitraire, l’appel à la liberté, et l’amour notamment conjugal.Les premières œuvres de Beethoven se rattachent à l’esthétique classique tandis que celles de sa maturité sont considérées comme le début du romantisme musical. Son opéra est le premier opéra romantique. Cette notion de romantisme est que la musique devient enfin une forme d’art.  Elle n’est plus désormais considérée comme un art mineur, œuvre d’artisans. C’est l’individualité dans les styles. C’est époque, le XIXème siècle qui incarne avant tout la liberté.

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Une prison près de Séville au XVIIème siècle. Léonore s’est déguisée en homme et s’est présentée sous le nom de Fidelio pour se faire engager comme aide-geôlier dans la prison où son mari Florestan est injustement incarcéré sur ordre du cruel Don Pizzaro. Dans cette périlleuse entreprise, Fidelio a suscité l’amour de Marzelline, la fille du geôlier qui repousse maintenant son fiancé. La courageuse et persévérante épouse parviendra à sauver son mari de la mort que lui réserve Pizzaro, son ennemi politique dont la traîtrise sera mise à jour.

 

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1978 – Leonard Bernstein dirige le chœur et l’orchestre de l’opéra de Vienne. Leonore: Gundula Janowitz, Florestan:René Kollo, Pizarro: Hans Sotin, Rocco: Manfred Jungwirth, Marzelline: Lucia Popp, Jaquino: Adolf Dallapozza, Fernando: Hans Helm, Erster Gefangene: Karl Terkal Zweiter, Gefangene: Alfred Sramek

Bonus :Zurich 2004 – Jonas Kaufmann: aria de Florestan  – direction Nicolas Harnoncourt

 

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