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« FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ » : DE LA PAGE À L’ÉCRAN

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

73 avenue des Gobelins, 75013 Paris

Du 21 décembre 2019 au 21 janvier 2020

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La Fondation Jérôme Seydoux-Pathé propose un cycle romanesque inédit : En Ciné-Concert des chefs-d’œuvres du cinéma muet inspirés des plus grands écrivains du XIXème siècle. On peut y voir des adaptations de Victor Hugo, George Sand, Emile Zola, Honoré de Balzac. Ce sont des mélodrames, des romans réalistes, des études philosophiques que des cinéastes européens et américains ont adaptés.

On peut découvrir ainsi Notre-Dame de Paris de Wallace Worsley avec Lon Chaney (1923), et une autre adaptation de ce même roman de Victor Hugo par Albert Capellani, La fille du sonneur (1906), ce cinéaste a aussi adapté Quatre-vingt-treize (1921).

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Honoré de Balzac, tout particulièrement, a suscité l’inspiration des cinéastes de l’époque. Ferragus de Gaston Ravel (1923), La Duchesse de Langeais d’André Calmettes (1910), Liebe de Paul Czinner (1927), La Grande Bretèche (Spergiura !) dArturo Ambrosio et Luigi Maggi (1909) ; ce roman a aussi inspiré André Calmettes et D.W. Griffith La chambre Scellée la même année. Deux Eugénie Grandet ont été adaptées, celle d’Émile Chautard et Armand Numès (1910) et celle du réalisateur américain Rex Ingram en 1921 intitulée The Conquering Power dans laquelle on peut voir l’acteur Rudolph Valentino dans le rôle du cousin Charles. Deux versions du Père Goriot sont aussi proposées : celle de Jacques de Baroncelli (1921) et celle d’E. Mason Hopper intitulée Paris at Midnight (1920) avec Lionel Barrymore en Vautrin. Les Études philosophiques de Balzac sont elles aussi à l’origine de nombreuses adaptations. En 1920, Léon Poirier transpose, sous le titre Narayana, l’intrigue de La Peau de chagrin à l’époque contemporaine tout comme Ernest C. Warde dans The Dream Cheater (1920). L’Auberge rouge, le chef-d’œuvre de Jean Epstein (1923) a été la première adaptation avant celle Claude Autant-Lara en 1951. George Sand a été aussi intéressé Epstein avec Maupra (1926), Max de Rieux en 1922 lui a tourné le roman Cousine Bette. L’Assommoir d’Emile Zola (1909) a été adapté par Albert Capellani ainsi que des contes pour enfants comme Cendrillon, Aladdin, La Belle au bois dormant ou Le Petit Poucet.

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On pourra revoir les Misérables d’Henri Fescourt (1925), peut-être la plus belle version de ce roman universel de Victor Hugo maintes fois adaptés à l’écran.

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Toutes les séances sont accompagnées par les pianistes issus de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris).

Pour toutes informations complémentaires et le planning des projections :

www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com

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