« Pour le plaisir ne plus courir, ne plus compter / Prendre la vie du bon côté / Sans réfléchir / Pour le plaisir/ Pour le plaisir » Herbert Léonard
Le Manuscrit de Madame Théobon, par Christophe Rousset au clavecin (AP256)
70 petites pièces de 1 à 3 minutes, ce ne sont que Prélude, Gigue, Branle, Menuet, Allemande, Courante, Air, Passacaille, Sarabande, Gavotte. Dans ce manuscrit que le claveciniste a trouvé sur ebay !!! sont notés des pièces d’anonymes et de Lully, de Gautier, de Chambonnières, d’Hardel, d’Anglebert, de Lebègue…On s’imagine en les écoutant interprétées, le soir, à la chandelle, pour des plaisirs solitaires, pour un ou quelques invités de marque.
Sous les doigts agiles de Christophe Rousset, c’est vif, entraînant, charmant. C’est un disque qui ne révolutionnera pas la discographie musicale mais cette non prétention en fait tout l’intérêt, un disque juste pour le plaisir ! Il n’est pas interdit en ces temps de grisaille sociale, politique, de s’offrir ces quelques délices égoïstes.
A Night In London, avec Ophélie Gaillard, violoncelle et Pulcinella Orchestra (AP274)
Voilà un titre qui fait penser au Swingin’ London des sixties avec la musique pop, les Twiggy, Shrimpton et autre Mary Quant ! Avec le fameux tube de James Oswald She’s sweetest when she’s naked qu’Ophélie interprète on pourrait se croire dans la libération sexuelle de ces années-là ! Que nenni c’est un air folk écossais écrit au XVIIIème siècle bien avant la prude ère victorienne !
The swingin’London avait donc déjà existé avec Haendel l’hyper star en premier lieu et des compositeurs qu’on a ressuscités il n’y a pas si longtemps (quarante ans à peine) comme Geminiani, Porpora, Hasse, Avison, Cirri…
©DR
Avec Ophélie Gaillard et Pulcinella et la Piau et la Richardot, nous sommes donc dans les nuits de folies, endiablées, ébouriffantes of London, the place to be malgré la english bad humor actuelle ! Voilà du plaisir avant tout until The bottom of the punch bowl !
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