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« CŒURS ENNEMIS » : De Guerre Lasse

Un film de James Kent avec Keira Knighley, Jason Clarke, Alexander Skarsgård. Sortie le 1er mai 2019.

 L’HISTOIRE

Hambourg, 1946. Au sortir de la guerre, Rachel rejoint son mari Lewis, officier anglais en charge de la reconstruction de la ville dévastée. En emménageant dans leur nouvelle demeure, elle découvre qu’ils devront cohabiter avec les anciens propriétaires, un architecte allemand et sa fille. Alors que cette promiscuité forcée avec l’ennemi révolte Rachel, la haine larvée et la méfiance laissent bientôt place chez la jeune femme à un sentiment plus troublant encore.

L’AVIS

Dès les premières images ont sait ce qui va se passer et on attend, on attend, que cela se passe. Il faut dire qu’Alexander Skarsgård est beau en allemand et qu’elle est belle l’anglaise Keira Knighley dans son défilé de mode et puis elle joue Debussy superbement comme la femme D’Alexander, morte sous les bombes ennemis, comme le fils de Keira…Tous les poncifs du mélo sont là mais hélas les kleenex restent dans la poche. Il faut attendre les quinze dernières minutes pour être ému et grâce à Jason Clarke, le mari cocu. Il est bouleversant et parfait dans le rôle. Alors on pense à « Allemagne Année Zéro », à « Suite Française ». Comment gâcher une bonne histoire? « Cœurs ennemis » (quel mauvais titre) aurait pu être un beau mélodrame dans les ruines de l’Allemagne occupée par les Alliés en 1946, mais le scénario est mal fichu, le film est trop long et le drame qui aurait dû être intimiste est mal écrit. Bon il se laisse quand même regarder pour la fin. Et puis Alexander est choupinet en allemand dans sa belle maison, ses beaux pulls et ses beaux objets from Bahaus ! Question : quel était le tableau qu’il a enlevé pour mettre une femme nue à la place ? Peut-être qu’il n’était pas si propret l’amant Allemand ?

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