14 rue de Madrid 75008 Paris – Mardi 18 mars 2025, 19h
Wolfgang Amadeus Mozart : Concerto pour piano n°23 en la majeur K488
Romain Descharmes, piano
Frédéric Chopin : Concerto pour piano n°2 en fa mineur, opus 21
Yves Henry, piano
Ludwig van Beethoven : Symphonie n°7 en la majeur, op. 92
Orchestre Symphonique du Conservatoire
Pierre-Michel Durand, direction
Ce qui impressionne au premier abord, c’est outre la jeunesse des ces musiciens, ce qui est normal dans un conservatoire, c’est l’énergie qui se dégage de cet orchestre. Les violons sont tenus par les jeunes femmes, les violoncelles surtout par les jeunes gens ainsi que les altos. Les flûtes, hautbois, basson se sont des femmes (quel talent et quelle présence pendant deux heures de concert). Il faut tenir avec des œuvres qui ne se ressemblent pas et terminer avec la septième de Beethoven qui n’est pas de tout repos. Pierre-Michel Durand, un chef qui a dirigé de nombreux orchestres de par le monde, enseigne et coordonne le Département de Direction au Pôle Supérieur de CRR de Paris où il est aussi directeur du Département de Formation à l’Orchestre ne ménage pas sa peine pour faire bien sonner cet orchestre et il y arrive !
Romain Descharmes a fait ses études au CRR de Paris dans la classe de Jacques Rouvier et il y est aujourd’hui professeur. Il a été magnifique dans ce concerto hyper connu de Mozart. Il y apportait toute la sensibilité, la jeunesse et son jeu du troisième mouvement avait tout ce côté pétillant que Mozart y a mis. L’orchestre était très attentif à la direction.
Bon avec le concerto de Chopin, l’orchestre n’a pas grand-chose à faire. C’est plutôt le pianiste qui doit se battre avec toutes les difficultés techniques que s’est sûrement amusé à y mettre. Yves Henry connait son Chopin sur le bout des doigts et a joué ce concerto avec toute la virtuosité qu’on lui connait. On attend qu’il l’enregistre, comme il aime le faire, avec un Pleyel d’époque et bien sûr un orchestre et un chef d’orchestre adéquat. Il enseigne aussi au CRR de Paris en piano et musique de chambre. Il arrive encore à nous impressionner! C’est avec la 7ème de Beethoven que l’orchestre s’est révélé et s’est engagé dans cette œuvre avec toute l’énergie inconsciente de la jeunesse ! Le dernier mouvement était une explosion rythmique hallucinante que ces jeunes musiciens ont réussi à tenir jusqu’au bout ! Bravo jeunes gens, la relève est déjà bien assurée !