IL SACCO DI ROMA d’Enrico Guazzoni et Giulio Aristide Sartorio
Fondation Jérôme Seydoux-Pathé
mardi 5 novembre à 19h
L’association Cinémathèque 16, après le Club de l’Etoile, salle parisienne historique vient projeter ses films muets boulevard des Gobelins à la Fondation. Benoît Carpentier, président de la Cinémathèque 16, avant la séance de la super production italienne IL SACCO DI ROMA d’Enrico Guazzoni et Giulio Aristide Sartorio, a présenté très clairement, très pédagogiquement, ce qu’était cette association et de l’importance du 16mm dans l’histoire du cinéma en général et de ce format en particulier. Inventé dès 1923, le 16 mm est un format de sécurité, ininflammable. Il a servi pour les projections dans de nombreuses petites salles, différentes des salles de projection classique. Il permettait ainsi une diffusion de films plus économique dans le cadre scolaire ou paroissial. Grâce à Cinémathèque 16, de nombreux films sont ainsi répertoriés, remis en état, et de nombreux propriétaires leur ont même confié leurs copies. Aujourd’hui leur collection représente près de 700 films ! Il y a des pépites dans ces films, on y trouve même des films en technicolor ! C’est un patrimoine que Cinémathèque 16 préserve et c’est passionnant de voir cette collaboration avec la Fondation. La plupart des copies sont projetables et c’est ce que nous avons pu voir avec ce film de 1920. Benoît Carpentier a expliqué l’incroyable « voyage » d’Il Sacco Di Roma. C’est une véritable enquête qui a été menée pour retrouver les traces de la copie du film.
Cette fiction tourne autour d’un événement historique le sac de Rome par les armées de Charles Quint. Guazzoni a réalisé de nombreux films historiques. En 1527, le cardinal Colonna, secondé par le capitaine Molosso, se venge contre le pape Clément VII en incitant Charles Quint, roi d’Espagne, à envahir Rome. Alors que la ville est saccagée par l’armée impériale, Molosso prote de son pouvoir pour se venger contre Flaminia qui aime son rival, le jeune ciseleur Ottavio.Au piano pour accompagner cette fresque un peu foutoir mais passionnante, l’inventif Enoki Masanori.
Le programme à venir :
17 décembre 2019 : Rose la Tigresse de Sydney Franklin (1923)
28 janvier 2020 : Les Mutinées de l’Estrella de GB Seitz (1927)
17 mars 2020 : L’Aigle des Mers de Frank Lloyd (1924)
19 mai 2020 : L’Organiste de la cathédrale Saint-Guy de Martin Frič, (1929)
16 juin 2020 : Rex le cheval Démon de Fred Jackman (1926)
Une conférence sur les formats réduits est envisagée mais la date n’est pas encore fixée.
Pour toutes information www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com