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«FONDATION JÉRÔME SEYDOUX-PATHÉ»: PARIS 1920, Les Années Folles au Cinéma

Fondation Jérôme Seydoux-Pathé

73 avenue des Gobelins, 75013 Paris

Du 22 janvier au 11 février 2020

PARIS 1920

Les Années Folles au cinéma

Enclavée entre la Grande Guerre et la Grande dépression, les années 20 incarnent le désir brûlant de vivre sans se préoccuper du lendemain. Un siècle plus tard, la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé invite les spectateurs à retrouver l’esprit d’insouciance qui animait la capitale parisienne à travers des longs métrages précédés d’actualités de l’époque, le tout, accompagné par les pianistes issus de la classe d’improvisation de Jean-François Zygel (Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris). En ces années, le monde entier se presse aux cabarets des Folies Bergères et du Moulin Rouge. Moulin Rouge (1928) est réalisé par Ewald André Dupont. Ce film, tourné à Paris et à Londres, connut un grand succès international mais provoqua un certain scandale aux États-Unis à cause de scènes de danse, jugées osées, avec l’actrice Olga Tchekhova, et des figurantes en tenue légère. Venue des États-Unis, la danseuse Joséphine Baker triomphe sur scène avant d’être immortalisée à l’écran – La Revue des Revues, (1927) de Joey Francis, La Sirène des Tropiques, (1927) de Mario Nalpas et Henri Etievant.

L’arrivée d’émigrants russes, tels que Nicolas Rimsky Paris en cinq jours, (1925), Joseph Ermolieff et Alexandre Kamenka, participent à l’émulation créatrice collective. Ces deux derniers, grâce au soutien de la maison Pathé, sont notamment les fondateurs de la société de production Albatros à l’origine de films réputés pour leur luxuriance et leur faste orientaliste.

©DR

C’est non-loin du Panthéon et de la Sorbonne qu’Augusto Genina dépeint la romance d’un peintre et d’une étudiante dans une mansarde typique de la ville – Quartier Latin, (1928). Plus lyrique René Clair compose un poème visuel en hommage à l’un des majestueux symboles de la capitale, la Tour Eiffel – Paris qui dort, (1923). À l’inverse, Dimitri Kirsanoff situe son intrigue dramatique dans le quartier populaire de Ménilmontant et le valorise de plans en décors naturels – Ménilmontant (1926). La nouvelle vague n’avait rien inventé ! Dans une approche plus documentaire, Georges Lacombe pose sa caméra aux portes d’un Paris peu représenté où vivent les chiffonniers La Zone, (1929). Au programme également : Paris Girls (1929) d’Henry Roussell, Études sur Paris (1928) d’André Sauvage, Mimi Trottin (1922) d’Henri Andréani, et La Femme nue (1926) de Léonce Perret…Un cycle inédit à vraiment découvrir.

©DR

Pour toutes informations complémentaires et le planning des projections :

www.fondation-jeromeseydoux-pathe.com

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