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« MUSÉE D’ORSAY » : SIGNAC COLLECTIONNEUR, DE BELLES SURPRISES !

MUSÉE D’ORSAY 

62 rue de Lille
75007 Paris 7

jusqu’au 12 février 2021

Cette exposition est organisée par : Laurence des Cars, présidente des musées d’Orsay et de l’Orangerie, Marina Ferretti, ancienne directrice scientifique du musée des impressionnismes à Giverny et spécialiste de l’œuvre de Signac et Charlotte Hellman, directrice des Archives Signac.

Les expositions sur les collectionneurs sont à la mode depuis quelques temps alors le Musée d’Orsay y participe  mais offre une collection très originale, celle d’un artiste exposé dans le musée lui-même : Paul Signac (1863-1935). Dès son adolescence il tenta de convaincre sa famille d’acheter de la peinture impressionniste.

Autodidacte, il a appris son métier en regardant les œuvres de Claude Monet, Paul Cézanne, Edgar Degas, Gustave Caillebotte, Camille Pissarro, Pierre Bonnard, Henri Matisse, Armand Guillaumin… sa collection est un reflet fidèle de la scène artistique de son temps. L’exposition permet d’apprécier l’œil aiguisé de l’artiste. 150 tableaux sont mis en avant dans cette exposition, retraçant l’évolution de Paul Signac en tant qu’artiste et collectionneur. Le rôle qu’il joua dans la fondation puis l’organisation du Salon des Artistes Indépendants, dont il devint le président en 1908, le plaça au carrefour des différentes tendances de l’avant-garde.

Ses premières acquisitions fut celles d’un tableau d’Armand Guillaumin – Quai de la Rapée – ,

et un paysage de Paul Cézanne – La Plaine de Saint-Ouen l’Aumône – qu’il a gardé malgré les problèmes qu’il a eu dans sa vie. On note aussi ses partis-pris, dédaignant d’autres grands noms ou mouvements artistiques du milieu du XIXe siècle.

S’il privilégia souvent les œuvres de ses amis, comme celles de Georges Seurat, de Camille Pissarro, de Maximilien Luce ou d’Henri-Edmond Cross en particulier,

il s’intéressa aussi à celles des Nabis, Pierre Bonnard, Edouard Vuillard, Ker-Xavier Roussel, Maurice Denis et Félix Vallotton.

Parmi la génération suivante, sa passion de la couleur le conduisit à aimer les fauves,

en particulier Kees Van Dongen, Henri Matisse, Charles Camoin et Louis Valtat. Auteur du traité d’Eugène Delacroix au néo-impressionnisme, il indiqua d’emblée la filiation qui du néo-impressionnisme mène au fauvisme.

La collection réserve quelques surprises, à vous de les découvrir dans cette petite exposition par sa taille mais grande par la qualité des œuvres présentées.

 

 

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