UA-159350346-1

« PHILHARMONIE DE PARIS » : ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DE RADIO FRANCE – MIKKO FRANCK  – MONTALBETTI – DEBUSSY – RAVEL

PHILHARMONIE DE PARIS
221 Avenue Jean Jaurès 75019 Paris

Vendredi 1 octobre 2021

Éric Montalbetti : Ouverture Philharmonique                                                           

Claude Debussy : Prélude à L’Après-midi d’un Faune                               

Maurice Ravel : L’Enfant et les Sortilèges

Jodie Devos le feu, la princesse, le rossignol
Clara Guillon : la chauve-souris, la chouette, une pastourelle
Chloé Briot: l’enfant
Anaïk Morel: la bergère, la chatte, l’écureuil, un pâtre
Élodie Méchain: maman, la tasse chinoise, la libellule
Antoine Normand: la théière, le petit vieillard, la rainette
Régis Mengus: le chat, l’horloge comtoise
Paul Gay: le fauteuil, l’arbre

Maîtrise de Radio France
Sofi Jeannin chef de chœur
Chœur de Radio France
Martina Batič chef de chœur

Orchestre Philharmonique de Radio France

Mikko Franck, direction

Avec l’absence d’Adèle Charvet, le programme a dû être changé et Dutilleux a été remplacé par Montalbetti avec une commande de Radio France. Ancien directeur artistique du Phihar, il proposa une œuvre à l’aspect boulézien où tous les musiciens sont mis en lumière. De facture assez classique, on avait l’impression à l’écoute de cette OuverturePhilharmonique à une composition ancienne, de construction peu inventive. Surtout lorsque suivait le Prélude à L’Après-midi d’un Faune qui montrait toute la richesse harmonique de Debussy.

Magali Mosnier à la flûte a fait le solo de ce Prélude de manière exceptionnelle. La deuxième partie était le clou de la soirée et les attentes ont été au-delà de ce que nous pouvions espérer.

L’orchestre a accompagné les chanteurs avec précision sans trop envahir l’espace, laissant les voix s’exprimer pleinement.

Jolie Devos qui avait la lourde tâche d’interpréter le feu, la princesse et le rossignol a mis tout son art magnifique au service de ces trois personnages. Il faudrait citer tous les chanteurs qui étaient parfaits dans leur rôle.

Les enfants de la Maîtrise de Radio France se montrèrent rigoureux, tout comme le Chœur de Radio France et la mise en place des chanteurs était du meilleur effet scénique. Pour le final, dans le rôle des bêtes, le Chœur tout en douceur et précision explique pourquoi l’enfant lui adresse un tendre Maman !.

Le public ému et ravi a fait un triomphe au Philhar et aux chanteurs qui le méritaient pleinement. La musique française était mise à l’honneur comme l’avait fait précédemment le National ! Soyons un peu chauvin ! Mon voisin fort désagréable et un brin détestable, d’une vulgarité pitoyable, une de ces caricatures de critique musical ridicule, n’avait pas l’air d’être de mon avis, en avait-il un ? Il n’a pas desserré ses mains de tout le concert.. Peut-être qu’il se remémorait combien il ressemblait à l’enfant, il s’était mis en pénitence… Allô Maman bobo …

Articles similaires

Laisser un commentaire