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« SOUL MESSENGER 7 » : STEVIE WONDER – LIVING FOR THE CITY

STEVIE WONDER – LIVING FOR THE CITY

If we don’t change the world will soon be over

Living just enough, just enough for the city

 

©DR

Stevie Wonder, né Stevland Hardaway Judkins le 13 mai 1950 à Saginaw, Michigan. Il est auteur-compositeur-interprète, aveugle de naissance. Il est un des plus grands artistes américains et a une carrière assez phénoménale. Sa discographie, commencée dès l’âge de 11 ans, compte en 2018 pas moins de 26 albums studio, 3 albums de musiques de film, 4 albums live, 98 singles. Par ailleurs, aux États-Unis 49 de ses chansons ont figuré dans le Top 40 et 10 à la première place du Billboard hot 100. Stevie Wonder a vendu plus de 100 millions d’albums, a reçu 25 Grammy Awards, remporté en 1984 un Oscar pour la meilleure musique et chanson originale. C’est une carrière qui s’étend sur plus d’un demi-siècle et qui aborde de nombreux genres musicaux comme le funk, le R&B, la soul et la pop.

Living for the City est une chanson incluse dans l’album Innervisions sous le label Motown en 1973. Elle lui a été inspirée par la mort d’un enfant de 10 ans abattu par la police.  Tant dans la musique que dans l’interprétation on sent toute la colère de Stevie Wonder face à cette injustice. Living for the City est un plaidoyer contre le racisme. Tout l’album est ainsi tinté de cette critique sociale (Higher Ground, Too High, He’s Misstra Know-it-all). Stevie Wonder toute sa vie a mélangé musique et activisme politique.

Publiée en single en 1973, elle a atteint la 8e place du Hot 100 du magazine musical Billboard passant en tout 18 semaines dans le chart.

Living for the City, paroles:

A boy is born in hard time Mississippi /Surrounded by four walls that ain’t so pretty/ His parents give him love and affection/ To keep him strong moving in the right direction/ Living just enough, just enough for the city… ee ha !/ His father works some days for fourteen hours/ And you can bet he barely makes a dollar/ His mother goes to scrub the floor for many/ And you’d best believe she hardly gets a penny/ Living just enough, just enough for the city… yeah/His sister’s black but she is sho ’nuff pretty/ Her skirt is short but Lord her legs are sturdy/To walk to school she’s got to get up early/ Her clothes are old but never are they dirty/Living just enough, just enough for the city… um hum/Her brother’s smart he’s got more sense than many/ His patience’s long but soon he won’t have any /To find a job is like a haystack needle /Cause where he lives they don’t use colored people/ Living just enough, just enough for the city…/ Living just enough…/ His hair is long, his feet are hard and gritty/ He spends his love walking the streets of New York City/ He’s almost dead from breathing on air pollution/ He tried to vote but to him there’s no solution/ Living just enough, just enough for the city… yeah, yeah, yeah !/ I hope you hear inside my voice of sorrow/ And that it motivates you to make a better tomorrow/ This place is cruel no where could be much colder/ If we don’t change the world will soon be over/ Living just enough, just enough for the city

traduction :

Un enfant est né dans les temps difficiles du Mississippi/Entouré par quatre murs austères/Ses parents lui ont donné de l’amour et de l’affection/Pour qu’il soit courageux, pour qu’il aille dans le droit chemin/En vie juste assez, juste assez pour la ville/Son père travaille jusqu’à quatorze heures certains jours/Et tu peux être sûr qu’il gagne peu de Dollars/Sa mère nettoie le sol des autres/Et crois bien qu’elle obtient difficilement un penny/En vie juste assez, juste assez pour la ville/Sa sœur est noire mais tellement jolie/Sa jupe est courte mais dieu que ses jambes sont solides/Pour aller à l’école, elle doit se lever tôt/Ses vêtements sont vieux mais jamais sales/En vie juste assez, juste assez pour la ville/Son frère est intelligent, plus de sagesse que les autres/Il a beaucoup de patience mais bientôt il n’en aura pas assez/Trouver un emploi est comme chercher un aiguille dans une botte de foin/Car où il vit on n’emploie pas les gens de couleur/En vie juste assez, juste assez pour la ville/En vie juste assez pour la ville/Ses cheveux sont longs, ses pieds sont durs et crasseux/Il adore passer son temps à marcher dans les rues de NYC/Il est presque mort étouffé par la pollution/Il essaie de voter mais pour lui ce n’est pas une solution/En vie juste assez, juste assez pour la ville/J’espère que ma voix triste résonne en vous/Et que ça vous motive pour faire en sorte que demain soit meilleur/Cet endroit est cruel, aucun autre endroit pourrait être plus froid/Si nous ne changeons pas, le monde sera bientôt du passé/Vivant juste assez, juste assez pour la ville.

En 1980 la chanson Happy Birthday extraite de l’album Hotter Than July milite pour l’institution d’un jour férié national en mémoire du révérend Martin Luther King. La détermination de Stevie Wonder porte ses fruits en 1986 lorsque Ronald Reagan introduit dans la législation américaine le troisième lundi du mois de janvier comme jour férié à la mémoire de Martin Luther King.

 

Photo Credit

(David Reed/Redferns)

 

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