UA-159350346-1

« THÉÂTRE DES CHAMPS ELYSÉES » : CHARPENTIER – DAVID ET JONATHAS

15 Avenue Montaigne 75008 Paris

mardi 19 mars 2024, 19h30

Un opéra de Marc-Antoine Charpentier

Sébastien Daucé,  direction
Jean Bellorini  mise en scène, lumières
Jean Bellorini, Véronique Chazal, scénographie
Fanny Brouste, costumes
Cécile Kretschmar maquillages, masques

Wilfried N’Sondé, texte du récit

Petr Nekoranec , David
Gwendoline Blondeel, Jonathas
Jean-Christophe Lanièce, Saül
Lucile Richardot, La Pythonisse
Etienne Bazola, Joabel
Alex Rosen, Achis, L’ombre de Samuel
Hélène Patarot, comédienne

Ensemble Correspondances

« Jamais amour plus fidèle et plus tendre / Eut un sort plus malheureux/ D’une cruelle mort mes soins n’ont pu défendre / L’objet le plus doux de mes vœux » David  Acte V – scène 4. Fichtre est-ce un opéra religieux ou homosexuel ? chacun choisira sa version !

Bon, oublions la banalité de la mise en scène, la laideur des costumes, mais superbement éclairés par Jean Bellorini – la mise en place minimaliste de la fin de l’opéra est quand même intéressante – mais applaudissons à tout rompre, comme l’a fait la salle du TCE, la qualité des musiciens, du chœur – Ensemble Correspondances – sous la direction magistrale de Sébastien Daucé.

Le plateau vocal n’était pas en reste avec en tête le magnifique duo du ténor tchèque Petr Nekoranec dans le rôle de David avec une diction parfaite, et de Gwendoline Blondeel dans celui de Jonathas. On pourrait citer tous les chanteurs tant ils étaient parfaits. La chance que nous avions, c’est qu’au balcon, nous pouvions admirer l’orchestre interpréter superbement cette partition de Charpentier et oublier le plateau, contrairement aux spectateurs de l’orchestre.

©Philippe Delval

Il y a vraiment un problème avec les opéras baroques. On tente de jouer à la note près la partition exacte, faire une interprétation avec des instruments anciens et trouver une couleur se rapprochant à ce que l’on pense être l’interprétation musicale et vocale de l’époque de l’œuvre, et sur la scène les metteurs en scène peuvent se permettre de faire du grand n’importe quoi ! Il y a comme un antagonisme entre la fosse d’orchestre et le plateau ? C’est un vrai mystère ! L’œuvre musicale au TCE était vraiment d’une exceptionnelle qualité, quant à la mise en scène une nouvelle fois on l’oubliera. Une version concert aurait été largement enthousiasmante, dommage ! Il existe de nombreuses versions en disque pour apprécier cet opéra enigmatique.

 

Articles similaires

Laisser un commentaire