Opéra Classique
La fin de la musique baroque est considérée avec la mort de Jean-Sébastien Bach (1750). Le début du pré-classique puis du classique est avec ses fils Whilhem, Christoph, Carl Philipp, Johan Christian. Cette évolution s’est faite à des rythmes différents selon les compositeurs et les pays. La définition contemporaine se baserait plus sur les compositeurs allemands et autrichiens. On peut la considérer jusqu’en 1800. Les compositeurs d’opéras pendant cette période sont nombreux et certains sont très célèbres. En Autriche on retiendra Joseph Haydn (1732-1809), Wolfgang Amadeus Mozart (1752-1791), en Italie Niccolò Jommelli (1714-1774), Niccolò Piccinni (1728-1800), Giovanni Paisiello (1740-1816), Luigi Boccherini (1743-1801), Domenico Cimarosa (1749-1801), Antonio Salieri (1750-1825), Gaspare Spontini (1774-1851), en France Louis Aubert (1720-1800), François-Joseph Gossec (1734-1829), André-Ernest Modeste Grétry (1741-1813), Étienne Nicolas Méhul(1763-1817).
Notre première séquence opéra classique se porte sur un de Joseph Haydn de 1777, Il Mondo della Luna Ecclitico, d’après un livret de Carlo Goldoni. Haydn est moins connu par ses opéras. Le livret de Goldoni a également été mis en musique par Galuppi, Piccinni, Paisiello. Haydn a adapté cet opera buffa, pour le mariage du plus jeune fils de Prince Esterhazy pour qui il composait. Joseph Haydn a composé douze opéras pour le divertissement de ce prince, son protecteur. Selon la tradition de l’époque, le livret est en italien. Ses opéras ont disparu du répertoire pendant tout le XIXème siècle.
C’est Jérémie Rhorer qui, en 2014, dirige Le Cercle de l’Harmonie et le chœur l’Opéra de Monte-Carlo l’Opéra de Monte Carlo, avec les interprètes : Philippe Do : Ernesto, Giuseppina Bridelli : Buonafede, Roberto De Candia : Clarice, – Hélène Le Corre : Flaminia, Alessandra Marianelli : Lisetta, Annalisa Stroppa : Cecco, Mathias Vidal : Emilio Sagi.
Giovanni Paisiello (1740-1816), est Napolitain. Il a composé plus de 180 œuvres dont de nombreux opéras. Il a un sens inné de la mélodie. Sa musique a influencé des compositeurs comme Cimarosa, Mozart et même Rossini.
On peut s’en apercevoir dans Nina ,o sia La pazza per amore (1789). Giovanni Battista est le librettiste. Nina est amoureuse de Lindoro mais son père a un autre projet pour elle. Lindoro se serait battu en duel avec un prétendant et en serait mort. Nina devient folle et a des troubles psychologiques. Elle retrouvera la raison avec le retour de Lindoro. Son père accepte finalement le mariage.
C’est dans le rôle de Nina que Cécilia en 2002 montre ses magnifiques talents de chanteuse et d’actrice. Dans le rôle de Lindoro c’est le tout jeune Jonas Kaufmann, pas encore star. Les autres rôles sont à la hauteur. Il Conte : László Polgar, Suzanna : Juliette Calstian, Georgio : Angelo Vecchia. L’orchestre et le chœur de l’Opéra de Zuich sont sous la direction d’Adam Fisher. Cesare Lievi en a fait la mise en scène.
Bonus : «Saper bramate, bella, il mio nome», cavatina de Lindoro du «Il Barbiere di Siviglia» de Giovanni Paisiello. Nicola Monti (tenore), Orchestre I Virtuosi di Roma, direction de Renato Fasano. cette sérénade fait partie de la musique du film de Stanley Kubrick «Barry Lyndon».
