Vincenzo BELLINI (1801-1835)
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Il est né en Sicile et meurt à Puteaux (France) à l’âge de 33 ans d’une tumeur intestinale ( ?). Malgré un courte carrière il a laissé des œuvres qui sont très souvent jouées dont La Sonnanbula (1831), Norma (1831), I Puritani (1835). Bellini est considéré comme l’un des plus grands mélodistes lyriques ayant influencé Chopin. Sa personnalité musicale peut difficilement se laisser enfermer dans un schéma historico-stylistique. Doué d’un prodigieux génie mélodique, il brille dans l’art de créer des mélodies, il excelle dans l’expression des sentiments tendres et mélancoliques.
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NORMA (1831)
C’est un opéra en deux actes sur un livret de Felice Romani, d’après la tragédie d’Alexandre Soumet Norma ou l’Infanticide. L’opéra fut créé le 26 décembre 1831 à la Scala sous la direction du compositeur. Le rôle-titre était trop élevé pour la prima donna Pasta et la première fut un échec. Après transposition d’un demi-ton, la quatrième représentation fut un triomphe. Norma est à la fois orgueilleuse, passionnée, vindicative et la difficulté du rôle est de faire ressortir ses sentiments en plus de l’épreuve vocale car le rôle de Norma passe pour être vocalement difficile.
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L’action se déroule en Gaule sous l’occupation romaine. Grande prêtresse du temple druidique, Norma, en rompant ses vœux de chasteté, a eu de Pollione, proconsul romain, deux enfants. Cependant Norma découvre que Pollione est également amoureux d’une jeune prêtresse, son amie, Adalgisa. En vain, Norma tente de convaincre Pollione de renoncer à Adalgisa et de lui revenir. Norma avoue alors publiquement sa faute. Elle est condamnée à mort. Pollione est condamné pour avoir poursuivi Adalgisa dans le temple et monte au bûcher avec Norma. À cette intrigue, se mêle le soulèvement du peuple gaulois contre l’occupant, mené par le druide Oroveso.1967- Berlin – Norma : Elinor Ross, Adalgisa :Giovanna Vighi, Pollione :Mario Del Monaco, Oroveso :Massimiliano Malaspina, Flavio :Mario Guggia, Orchestre et Chœur sous la direction de Ettore Gracis.
LA SONNANBULA (1831)
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Sur un livret de Felice Romani il a été créé au Teatro Carcano de Milan le 6 mars 1831
On fête les noces d’Elvino et Amina, une orpheline élevée par Teresa. La seule à être mécontente est l’aubergiste Lisa : elle est elle aussi amoureuse du jeune rentier et refuse les avances d’Alessio, un autre jeune du village. Arrive un gentilhomme qui semble bien connaître les lieux mais que personne parmi les villageois ne reconnaît. Il s’agit du comte Rodolfo, fils du défunt seigneur du château. Il s’installe à l’auberge de Lisa et adresse quelques compliments à Amina, lui disant que son visage lui rappelle celui d’une dame qu’il avait connue bien des années auparavant. Avant de le saluer, les villageois l’avertissent que le village est hanté par la sinistre présence d’un fantôme, mais l’homme, cultivé, prend leurs paroles pour de la pure superstition. Entretemps, les flatteries du comte ont excité la jalousie d’Elvino qui, resté seul avec elle, réprimande sa future épouse. Dans sa chambre, Rodolfo est occupé à courtiser Lisa. On entend des pas, elle s’enfuit précipitamment mais reconnaît Amina qui, en état de somnambulisme, se rend dans la chambre du comte. La somnambule s’adresse affectueusement au gentilhomme, comme s’il s’agissait de son futur époux, décrivant d’un air extasié la prochaine cérémonie de son mariage, et lui demande enfin de l’embrasser. Rodolfo ne sait que faire : profiter de la situation, ou bien réveiller la somnambule ? Finalement, il quitte la chambre. Quand un groupe de villageois surgit dans l’auberge pour saluer le comte dont ils ont finalement découvert l’identité, ils surprennent la jeune Amina étendue sur le divan. La confusion est à son comble. Elvino, bouleversé, rompt les fiançailles, pendant que la jeune fille se réveillant, Pendant qu’un groupe de villageois se rend auprès du comte pour le convaincre de prendre la défense d’Amina, cette dernière espère trouver un peu de consolation et d’affection auprès de sa mère. Elle tombe sur Elvino. Celui-ci, déchiré par les événements, lui rappelle qu’elle a fait de lui le plus malheureux des hommes et lui arrache l’anneau de fiançailles. En vain, le comte Rodolfo tente d’expliquer aux villageois ce qu’est le somnambulisme et de faire revenir Elvino sur sa position. Le jeune homme, par dépit, a décidé d’épouser l’aubergiste Lisa. Le village est donc à nouveau en liesse à l’idée d’une possible cérémonie nuptiale mais quand Lisa et Elvino passent devant le moulin de Teresa, celle-ci accuse Lisa d’avoir commis le même délit qu’Amina, en amenant comme preuve un mouchoir appartenant à l’aubergiste et trouvé dans la chambre du comte Rodolfo.
Elvino se sent à nouveau trahi quand, à la stupeur générale, on voit Amina marcher en état de somnambulisme sur la corniche du toit de la maison. C’est la preuve que le comte Rodolfo avait raison. Contemplant les fleurs fanées qu’Elvino lui avait données la veille, la somnambule chante son amour malheureux écoutée par tous, et quand elle se réveille, elle peut finalement embrasser à nouveau son aimé. Le village, de nouveau en liesse, se prépare pour les noces tant espérées.
Venise, La Fenice, le 24 octobre 1995. Paula Almerares: Amina, Marcelo Alvarez: Elvino, Carlo Striuli : Rodolfo, Lidia Tirendi : Teresa, Patricia Biccire: Lisa, Giuseppe Zecchilo : Alesio – Orchestre et Chœur de la Fenice sous la direction de Frederic Chaslin – mise en scène Stefano Vizioli