Un film de Takashi Yamazaki avec Ryunosuke Kamiki, Minami Hamabe, Yuki Yamada, Hidetaka Yoshioka
Sortie le 7 novembre 2023
L’HISTOIRE
Le Japon se remet à grand peine de la Seconde Guerre mondiale qu’un péril gigantesque émerge au large de Tokyo. Koichi, un kamikaze déserteur traumatisé par sa première confrontation avec Godzilla, voit là l’occasion de racheter sa conduite pendant la guerre.
L’AVIS
Il s’agit du 37ème film mettant en scène Godzilla, le 33ème développé par Tōhō Studios. Takashi Yamazaki explique que l’anxiété mondiale et que le manque de fiabilité du gouvernement ont été une source majeure d’inspiration. Ce dernier Godzilla retourne aux sources, celui de 1954 (l’anniversaire des 7O ans de Godzilla). Il est toujours aussi jeune et vaillant et de plus bat tous les records d’audience aux USA ! On peut le comprendre tant le scénario – la thématique exploite les thèmes écologiques et la peur du nucléaires dans un Japon d’après-guerre traumatisé par les bombardements atomiques – les effets spéciaux, la musique de Naoki Satō (beaucoup de réminiscences de thèmes précédents) et le jeu des acteurs, sont formidables; la bête ressemble à son ancêtre ! Le thème du gouvernement du Japon qui a envoyé à la boucherie son peuple est largement critiqué dans le film et un courant nationaliste, retrouver ses valeurs, son identité, est déployé tout au long du film, mais il y a aussi la rédemption du héros, un kamikaze (on ne racontera pas la fin) superbement joué par Ryunosuke Kamiki. Oui on aime, on est fasciné, par le plus grand monstre du cinéma ! Il s’est battu avec King Kong en 1962, dans le superbe film d’Ishiro Honda, le réalisateur du premier Godzilla et des suivants (8 !) ! Si vous êtes fan de Godzilla, préparez-vous à être époustouflé avec Godzilla Minus One. Sinon vous pouvez commencer par ce film – la séquence de début est superbement mise en scène – puis faites un retour en arrière pour retrouver celui de 1954 ! Godzilla Minus One est distribué seulement dans des salles en Imax, mais il est aussi au Pifff ce soir au Max Linder ! Vive le plus grand lézard radioactif de l’histoire du cinéma !
