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JAZZ SUR LE VIF : YVES ROUSSEAU – JEAN-MARIE MACHADO

Radiofrance, Studio 104, 116 avenue du Président Kennedy, 75016 Paris

Samedi 11 juin 2022, 19h30

Fragments

Yves Rousseau, contrebasse, compositions

Géraldine Laurent, saxophone alto

Tomas Savy, clarinette basse

Jean-Luis Pommier, trombone

Csala Palotaï, guitare électrique

Étienne Manchon, clavier

Vincent Tortillier, batterie

Majakka

Jean-Marie Machado, piano, compositions

Vincent Segal, violoncelle

Keyvan Chemirani, zarb, percussion

Jean-Charles Richard, saxophones

Arnaud Merlin pour la fin de sa saison de Jazz, a fait venir deux orchestres, deux manières de faire de la musique improvisée sous l’appellation Jazz !

En première partie, le septette d’Yves Rousseau, flirtait avec le rock des années 70. Une musique qui voulait ressembler à ces groupes de rock dits progressifs mais qui en avait que la pâle saveur, une musique très ennuyeuse. Que faisait là Géraldine Laurent qui n’a pas eu un moment pour s’exprimer, le pianiste qui n’avait rien à dire nous a bassiné avec des soli dignes d’Einaudi, donc vide, le trombone de Pommier a fait un tout petit solo à la fin de l’heure qu’il a fallu supporter ! Yves Rousseau avait l’air d’être très content de lui et il a bien fait de remercier Merlin plusieurs fois de le programmer ! Seul Tomas Savy nous a gratifié d’un solo magistral à la fin du dernier morceau. Ouf on n’a pas eu droit à un bis…

La deuxième partie avait une toute autre saveur. Le quartet avait une vraie conception et ses quatre musiciens talentueux s’exprimaient d’une seule voix. Ils avaient du plaisir à jouer ensemble et nous de les écouter. Keyvan Chemirani était impressionnant au zarb iranien et soutenait avec énergie les solos magnifiques de Jean-Charles Richard au saxo baryton ou soprano. Vincent Segal n’était pas là pour faire de la figuration et son violoncelle de temps en temps sonnait comme une basse et swinguait, oui swinguait avec son archet sur les cordes. Jean-Charles Machado écoutait son petit monde, l’accompagnait, prenait de temps en temps un chorus…Il a même joué seul est c’était fantastique d’invention. Tout était parfaitement agencé. Oublié la première partie et c’est avec le sourire que l’on quitta le studio 104 après avoir demandé par des applaudissements fournis un bis que Machado nous a offert avec un beaucoup de plaisir. De vrais artistes ces quatre là !

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