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« LA SCALA – LES PIANISSIMES » : NOUR AYADI

13 Boulevard Montmartre 75009 Paris

Dimanche 28 janvier 2024, 16h

Jean-Philippe RAMEAU : Suite en ré, La Folette, La Joyeuse, Les Tendres Plaintes, Les Niais de Sologne, Les Cyclopes

Francis Poulenc : Soirées de Nazelles

Robert Schumann : Carnaval de Vienne

Nour Ayadi, piano

La musique anime nos vies, nous rend heureux, déploie nos passions, nos émotions, la musique ouvre tout un univers, c’est ainsi que décrit cette excellente pianiste, pleine d’énergie, son art, sa passion. Toute jeune elle a déjà remporté plusieurs prix tout en faisant des études de Sciences Politiques. Elle est nommée au Victoires de la Musique 2024. Comme tous les jeunes artistes elle possède une technique, une virtuosité impressionnante. Le public était enthousiaste et nombreux à son écoute en ce dimanche après-midi dans cette magnifique salle de La Scala.

Cette énergie, son jeu radieux, c’est dans le Carnaval de Vienne de Schumann qu’on l’a ressenti – On peut retrouver cette œuvre dans le disque qu’a produit le label La Scala Music qui est sorti ce même jour –

En début du concert, en lever de rideau, ce sont les élèves du Conservatoire de Drancy et ceux du Conservatoire Hector Berlioz du 10ème arrondissement de Paris qui ont interprété un arrangement pour percussions de la Bacchanale extrait de l’Opéra Samson et Dalila de Camille Saint-Saëns. Une belle exécution par ces jeunes élèves et une belle initiative de La Scala qu’elle fait régulièrement. Le récital de Nour Ayadi a commencé par des petites scénettes de Rameau. Elle les a exécutées comme si elles avaient été écrites pour piano, il manquait dans son interprétation l’origine des partitions à savoir celle du clavecin. On se souvient que le pianiste Tharaud avait réussi son enregistrement sur des œuvres de Rameau avec cet aspect. Dommage. Soirées de Nazelles n’est pas une œuvre essentielle de Poulenc mais Nour Ayadi les a fort bien jouées. Reste qu’on se souviendra de son talent dans le Carnaval de Vienne de Schumann. La tonalité de la lumière et c’est à ce moment qu’on a eu de l’émotion de sa part, du soleil de ses origines c’est dans le bis, une œuvre de Granados. Oups il y en a eu enfin dans ce récital et elle donne envie de l’entendre dans un recital plus passionnant ou dans un concerto avec orchestre, cela se fera sûrement très bientôt n’en doutons pas. C’était un bon dimanche musical à La Scala.

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