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«VIVA L’OPÉRA» : LE BAROQUE

En cette période de confinement, découvrir ou revoir des versions enregistrées d’Opéras, «en direct» retrouvées sur Youtube est un pur bonheur. Alors on a cherché pour vous des versions très différentes de cet art vocal. On commence par l’opéra baroque et le chef-d’œuvre qu’est  L’Orfeo de Monteverdi.  Fable en musique, (favola in musica) en 1 prologue et 5 actes de Claudio Monteverdi, créé le 24 février 1607 au Théâtre de la Cour à Mantoue. Livret en italien : Alessandro Striggio, d’après la légende grecque. Une des versions légendaires est celle de Nikolaus Harnoncourt ce violoncelliste qui a révolutionné l’art d’interprétation de cette musique.

Direction musicale : Nikolaus Harnoncourt Orchestre et chœurs : Das Monteverdi-Ensemble des Opernhauses Zürich Ballet des Opernhauses Zürich Mise en scène et réalisation (1978) : Jean-Pierre Ponnelle Orphée : Philippe Huttenlocher (baryton) Eurydice : Dietlinde Turban (soprano) La Musique – L’Espérance : Trudeliese Schmidt (soprano) Apollon : Roland Hermann (ténor) Proserpine – Une messagère : Glenys Linos (soprano) Pluton : Werner Gröschel (basse) Charon : Hans Franzen (basse) Une nymphe : Suzanne Calabro (soprano) Bergers : Peter Keller, Francesco Araiza, Rudolf A. Hartmann, Christian Boesch, József Dene Esprits : Francesco Araiza, Rudolf A. Hartmann, József Dene

Pourquoi l’admirable opéra italien de deux siècles baroques ensuite est-il tombé dans l’oubli ? Á Naples, Venise il y avait autant d’opéras nouveaux qu’aujourd’hui de films par semaine! L’Incoronazione di Poppea du même Monteverdi (il ne l’a pas terminé et le dernier air, un tube ne serait pas de lui) vaut qu’on le regarde qu’on l’écoute. René Jacobs qui est passé du chant – un contre ténor d’exception – à la direction d’orchestre est parfait dans cet opéra. La version que l’on vous propose date de 2004 au Théâtre des Champs Elysées avec des chanteurs fantastiques : Poppea : Patrizia Ciofi .Nerone : Caterina Antonacci Ottone : Lawrence Zazzo, Ottavia : Anne-Sofie von Otter, Arnalta : Dominique Visse.  Seneque : Antonio Abete . Ici il a pris une mezzo pour chanter Nerone qui autrefois était chanté par un castrat. Haëndel le faisait aussi lorsqu’il n’avait pas de castrat sous la main. Dominique Visse, haute contre,  dans le rôle de la nourrice est inénarrable !

Haëndel a écrit un nombre incalculable d’opéras entre 1705 et 1724. Il compose coup sur coup trois de ses plus grands chefs-d’œuvres : Giulio Cesare in Egypte (1724) – Tamerlo (1724) et Rodelinda (1725).

La version de Giulio Cesare in Egypto que nous avons choisie est celle assez récente au Festival de Salzbourg avec l’orchestre Il Giardino Armonico sous la direction de Giovani Antonini dans une mise en scène moderne de Moshe Leiser et Patrice Caurier. La distribution ici est incroyable : Giulio Cesare: Andreas Scholl, contre ténor, Cleopatra: Cecilia Bartoli, mezzo-soprano, Cornelia: Anne Sofie von Otter, mezzo-soprano, Sesto: Philippe Jaroussky, contre ténor, Toloméo: Christophe Dumaux, contre ténor,, Achilla: Ruben Drole, bass-baritone Nirena: Jochen Kowalski, contre ténor, Curio: Peter Kálmán, bass-baritone

. On pourra préférer les mises en scène époustouflantes de Pier Luigi Pizzi ici dans Rinaldo !

Ah le tube:  Lascia ch’io pianga chanté entre autres par Cécilia Bartoli,  même la Streisand a osé (oups)! Marilyn Horne dans les opéras de Haëndel reste inégalée !

«La cruda sorte, E che sospiri La libertà. Il duolo infranga Queste ritorte, De’ miei martiri Sol per pietà. »

Tout un programme ces paroles en ce moment !

Voici donc quelques heures pour aujourd’hui ! Plutôt quelques jours ! Ahahah

On continue demain.

Viva l’Opera !

 

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