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« AUDITORIUM DE RADIO FRANCE » L’ONF – PETIBON – DUBOIS – MAZZOLA – OFFENBACH

Maison de la Radio et de la Musique, 116 Avenue du Président Kennedy 75016 Paris

Vendredi 30 décembre 2022 20h

Patricia Petibon, soprano

Cyrille Dubois, ténor

Orchestre National de France

Luc Héry, violon solo

Enrique Mazzola, direction

Jacques Offenbach : extraits de La Fille du Tambour-major – La Périchole – Les Contes d’Hoffmann – Barbe Ble-Bleue – La Grande Duchesse de Gérolstein – Il Signor Fagotto – Orphée aux Enfer – Madame Favart – Le Roi Carotte

Bon, l’auditorium était plein comme jamais, chauffé à blanc par la musique d’Offenbach et surtout par l’ONF et ses solistes, en très très grande forme …

mais aussi sous une baguette magique du chef Enrique Mazzola qui a fait (re)découvrir toute la richesse orchestrale de ce compositeur souvent pris pour un artiste de troisième ordre.  Avec des pianissimi et des molte forte, les ouvertures de ces opéras-bouffes étaient superbement interprétées. Pour la petite histoire certaines de ces ouvertures auraient été pour la plupart rajoutées, comble d’ironie, pour le public viennois et pas de la main du maître, mais elles ont le goût d’Offenbach !

Bon il y avait aussi des interventions assez courtes de deux chanteurs très connus. Si cette musique est parfaite pour la voix de Cyrille Dubois, ce n’est pas le genre qui sied le mieux à celle et au tempérament de Patricia Petibon, même si elle avait l’air de prendre du plaisir à chanter ces extraits de La Périchole, et le fameux grand air de La Grande Duchesse de Gérolstein – un tube de la Créspin…-   l’ambiance était quand même à la joie et à la bonne humeur et le public était ravi.

C’est avec le  bis –  un extrait de L’Île de Tulipatam avec J’ai tout ce qui sonne – que Dubois a fait son triomphe, accompagné par le trombone de Jean-Philippe Navrez, d’Emmanuel Curt aux percussions et du magnifique solo de violoncelle (instrument de prédilection d’Offenbach) de Raphaël Perraud. Ce dernier était présent aussi dans l’ouverture d’Orphée ainsi que le violon de Luc Héry et de la flûte de Joséphine Poncelin de Roncourt. Il faudrait citer tous les musiciens de l’orchestre tant ils étaient soudés derrière ce superbe chef. La vitamine Offenbach a fait son effet sur l’auditorium et l’allégresse générale comme dans toutes les opérettes d’Offenbach continua le rideau tombé !…Beinh c’est peut-être pour cela qu’il faisait si chaud en sortant de Radio France ?

PS : L’orchestre rejoue ce programme ce soir à l’Auditorium, (concert complet !), puis le 2 janvier à Aix-en -Provence, le 5 à Châteauroux, le 6 à Bourges, le 8 à Dijon et le 9 à Chalon-sur-Saône. Mais on peut écouter et voir le concert de vendredi en replay sur France Musique.

 

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