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« LOUIS DE FUNÈS » : UN EXTRA-TERRESTRE Á LA CINÉMATHÈQUE!

L’ÉVÉNEMENT LOUIS DE FUNÈS

Cinémathèque Française de Paris

51 Rue de Bercy, 75012 Paris

Quel est le point commun entre Les Branquignoles, Frou-Frou, La Vie d’un Honnête Homme, Si Versailles m’était Conté, Poison d’Avril, Papa la Bonne et Moi, Nous Irons à Deauville, des Pissenlits Par la Racine, Ah les belles Bacchantes, Le Mouton à cinq Pattes et les Aventures de Rabbi Jacob, c’est qu’on y voit un acteur qui a du en ouvrir des portes pour arriver à la cinquantaine devenir le comédien le plus bankable du cinéma français. Pendant les derniers vingt ans de sa vie, il a fait entrer des millions de spectateurs dans les salles de cinéma.

Après des expositions formidables et réussies sur les Vampires, Sergio Leone, Pasolini, Tim Burton, Antonioni… Pour la première fois la Cinémathèque française de Paris fait un hommage à un acteur populaire. Elle est riche en découverte pour un public qui connaît de ce comédien que Les Gendarmes à Saint-Tropez, La Soupe au Choux, L’Aile ou la Cuisse, La Grande Vadrouille, le Corniaud et ses galéjades, ses pitreries.

À travers plus de 300 œuvres, peintures, dessins et maquettes, documents, sculptures, costumes et, bien sûr, extraits de films, l’exposition propose aux visiteurs de découvrir la diversité du talent comique de De Funès, immédiatement identifiable, mais dont on ne connaît pas nécessairement tous les ressorts. Il aura fallu une centaine de petits rôles, son sens de la caricature, son génie burlesque, quelques lignes de Sacha Guitry, de Michel Audiard, et beaucoup de travail pour qu’il atteigne le sommet du box-office à 50 ans seulement. Dès ses débuts et les petits rôles qu’on lui offrait, son personnage héritier des comiques internationaux de Chaplin à Laurel et Hardy en passant par Buster Keaton, les Marx Brothers et de la commedia dell’arte était en lui.

Par le travail il l’a peaufiné au cours de la centaine de films où il a joués. L’exposition raconte ce parcours, l’ascension d’un sans-grade de l’après-guerre au rang de star !

On aura le plaisir de revoir ou de découvrir des extraits de films où il n’avait qu’une scène, une salle consacrée à un film culte La Traversée de Paris où il retrouva Bourvil et qui sera son partenaire dans les deux plus gros succès de sa carrière (Le Corniaud et La Grande Vadrouille) ;

On pourra se régaler de voir grandeur nature la moitié de la fameuse DS ainsi que la deux pattes déconstruite, et puis encore des extraits de films avec les meilleurs moments comiques.

Une autre salle sera consacrée au seul film qu’il a réalisé, L’Avare d’après Molière, où son talent de la commedia dell’arte avait à l’époque décontenancé le public.

Bien sûr c’est avec Les Gendarmes que se termine cette exposition, assez courte, mais très bien mise en scène. Une belle idée de la Cinémathèque qui après Les Vampires ose s’intéresser à un autre cinéma que celui du cinéma d’auteurs.

 

En marge de l’exposition de nombreux films, conférences….

pour plus d’informations: www.cinematheque.fr

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