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« PIFFF 2022 » : CLAP DE FIN

24 Bd Poissonnière, 75009 Paris

La 11ème édition du Paris International Fantastic Film Festival vient de se terminer avec un feu d’artifice sanglant, un film rentre dedans où l’horreur, le fantastique, éclatent sur le magnifique écran du Max Linder. VENUS est un film espagnol réalisé par l’espagnol Jaume Balaguero. Une belle fin de festival !

Depuis mardi dernier beaucoup de films sont passés dans ce superbe festival. Les films en compétition, sont sympathiques, bien faits mais pas très originaux. LINOLEUM de Colin West évoque immanquablement Donnie Darko de Richard Kelly, nostalgie quand tu nous tiens, HUESERA de Michelle Garza Cervera, avec son côté féministe ne nous a pas touché et on a du mal à adhérer à son scénario, avec FIXATION, Mercedes Bryce Morgan s’est perdue dans une histoire alambiquée et on s’est ennuyé avec patience… Ah bien sûr il y avait le film de Lucile Hadzihalilovic EARWIG. Le festival l’aime bien et l’invite toujours, on a ronflé beaucoup autour de moi… C’est un film d’auteur, il faut entrer dedans et l’hypnotisme des images est assez efficace sur les spectateurs. Un cauchemar à prendre au pied de la lettre ou une métaphore c’est selon…

CANDY LAND de John Swab était plus impressionnant avec une folle dingue, sorte de vierge sanglante, qui tue des putes féminines ou prostitué masculin pour une rédemption à venir ! Ce film était bien réalisé et les acteurs, actrices, superbement dirigés. Un bon film qu’on aurait bien récompensé. LA MONTAGNE de Thomas Salvador nous a séduit. C’ est un beau film fantastique qu’il faut aller voir début février 2023 au cinéma. Ce sont surtout les films dans les autres séries qui se sont révélés être les meilleurs comme PROJECT WOLF HUNTING de King Hong-Seon que nous avions découvert à L’Étrange Festival avec ses hectolitres de sang et ses crânes écrasés, un pur chef-d’œuvre de violence et d’humour, STRANGE DAYS un des meilleurs films de Kathryn Bigelow qui n’a pas attendu les mouvements féministes pour se faire remarquer ! Le film punk du japonais Gakuyû Ishii ELECTRIC DRAGONN 80.000V réalisé en 2001 est toujours aussi moderne et dans la série punk déjanté V/H/S/99 est toujours inclassable et délirant et le concept de found footage tient le choc !

On termine par les courts-métrages, le seul français digne d’être vu et revu sur les six est UBERLINKS de Robert Hopspyan, un film très original, bourré d’idées, avec des dialogues implacables qui font mouche, une mise en scène rythmée et des acteurs d’une grande justesse de ton.  Les courts-métrages internationaux par contre étaient tous de bonnes qualités et on hésite entre GNOMES de Ruwan Heggelman tout en objets animés et SUCKS TO BE THE MOON de Tyler March et Eric Paperth une comédie musicale en dessins animés, mais le dessins animés LE TEMPLE réalisé par Alain Fournier, d’après une nouvelle de Lovecraft a des qualités artistiques impressionnantes.

Alors les récompenses ? Un petit rappel :

l’Œil d’OR est décerné par le public.
Le jury Ciné+ Frisson était représenté par Myriam Hacène, directrice générale de Ciné+.

Le jury Mad était composé par 3 lecteurs du magazine Mad Movies.

Le jury courts-métrages français était composé cette année de Céline Defremery, Miyako Slocombe, Jérémie Hoarau, ALT 236 et Alexis Bacci.

Le palmarès :

ŒIL D’OR

PRIX DU JURY CINÉ+ FRISSON :

LA MONTAGNE de Thomas Salvador

PRIX DU JURY MAD :

EARWIG de Lucile Hadzihalilovic

ŒIL D’OR Du Court-Métrage,

PRIX DU JURY CINÉ+ FRISSON :

COLONIE de Romain Daudet-Jahan

PRIX DU JURY Courts-métrages français

LES RACINES SAUVAGES de Nicolas Millot

ŒIL D’OR Courts-Métrages internationaux:

GNOMES de Ruwan Heggelman

Et notre palmarès :

Œil d’OR : DEMIGOD : THE LEGEND BEGINS (Su Huan-Jen) un film de Huang Wen-

Chang

Prix du Court-métrage français : UBERLINKS de Robert Hopspyan

Prix du Court-Métrage International : SUCKS TO BE THE MOON de Tyler March et Eric Paperth

On espère que ces films seront diffusés en salle et que vous pourrez les apprécier.

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